Où le vent me mène

Des fois, on n'a pas envie de. Vraiment pas. Des journées de stress, d'incertitudes et de déception, où tout ce qu'on se sent capable de partager, c'est son stress, ses incertitudes et sa déception. Mais qui, en face, est prêt à recevoir ça ? Les ami(e)s ? Eventuellement quelques membres de la famille ?
En tout cas, certainement pas les lecteurs d'un blog qui viennent, en survol, café à la main, tartine dans le bec ou doigt dans le nez, glaner quelques minutes "d'autre chose" avant de retourner à leur quotidien. Dont parfois ils n'ont pas envie.
J'ai beau chercher, essayer, je n'y arrive pas. Je voulais vous parler de nos addictions désespérantes aux nouvelles technologies, en prenant appui sur cet article paru dans Le Monde il y a quelques jours, alors même que je vous présentais le bikini-chargeur d'i-pod (voir chronique "Il est où l'i-pod?") et qu'Apple lançait son service "i-cloud", un mystère pour moi qui ne comprends pas comment on peut dématérialiser quelque chose qui est immatériel. Il faut dire que j'ai déjà du mal à gérer mon forfait mobile (du coup je ne le gère pas et mon compte en banque, lui, digère mal).
Mais bon, le coeur n'y est pas. Laborieuse, je ne trouve pas de vannes, désolée. Quand j'ai pensé à cette chronique, j'en avais plein, des vannes. Et là, devant mon clavier, plus rien. Eteinte. Fatiguée. Juste envie de...

• d'une blague Carambar du jour (piquée à Jacques B., spécialiste de la question) : Qu'est-ce qu'un porte-plume sur un portefeuille?
  Réponse : ǝɥɔuɐɹq ǝun ɹns nɐǝsıo un

• d'une vidéo du jour : connue, reconnue et re-re-archi connue mais je ne m'en lasse pas (et à nouveau, merci à Jacques, le premier a me l'avoir montrée, dans une autre vie)

 .
Bird song - music Still loving you - Scorpion

• d'une photo de New York du jour, juste parce que. Avec un poème du jour.
  Et ENCORE merci à Jacques, à qui j'ai décidément tout piqué pour cette chronique, y compris le titre, en guise de dédicace...

L'ESPERANCE

J’ai ancré l’espérance
Aux racines de la vie

Face aux ténèbres
J’ai dressé des clartés
Planté des flambeaux
A la lisière des nuits

Des clartés qui persistent
Des flambeaux qui se glissent
Entre ombres et barbaries

Des clartés qui renaissent
Des flambeaux qui se dressent
Sans jamais dépérir

J’enracine l’espérance
Dans le terreau du cœur
J’adopte toute l’espérance
En son esprit frondeur.

(Andrée Chedid)

Rose

Comments

[lilimoncousin]

toute cette histoire me fait penser à un immense plat de haricots.... Si tu vois ce que je veux dire même si je suis totalement une immense anonyme.....

[Julie]

Rose la grosse pomme t appelle.