Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le syndrome de l'hibiscus
26 février 2012

Tempus fugit

137Ce week-end me voilà en mode "lapin blanc". Celui d'Alice au pays des Merveilles.

J'SUIS EN R'TARD !!!

130 à l'heure hier sur l'autoroute pour rentrer en Beaunoisie. Car oui, si le Syndrome de l'hibiscus a pris une semaine de vacances il y a peu, ce n'était pas le cas pour son auteuse (autrice ?). J'ai préféré attendre ce p...ain de chassé-croisé des vacances d'hiver, avec tous ces tarés qui revenaient du ski et surtout, en ce qui me concerne, tous ces tarés qui voulaient y aller.

Ca, c'est un truc que je n'ai jamais compris. Je suis totalement et définitivement skiphobe. Les gens passent leur temps à se plaindre du froid et de la neige en hiver et paf, aux premiers congés, ils vont se coller dans le froid et dans la neige. Ca doit faire partie des paradoxes de la nature humaine... Moi, mon idéal de vacances d'hiver, c'est une semaine en thalasso, à me faire poupougner, à barboter, à dormir et à me balader tranquillement, sans être empêtrée dans les doudounes et les après-skis.

Bref. Du coup, quand j'annonce 130 à l'heure sur l'autoroute, j'exagère un petit peu. Un gros peu, même. Entre Auxerre et Avallon, ce fut 10 à l'heure. C'est peu. Les gens tiraient la gueule dans leurs voitures pleines à craquer avec les coffres sur le toit. Qu'est-ce qu'y faut pas faire pour aller se peler le groin sur les pistes.

Moi, j'ai dû attendre avec eux, alors que leur migration alpine ne me concernait pas. Des fois on a envie d'être misanthrope, je vous jure.

Enfin, au final, j'ai fini par arriver en Beaunoisie, non sans un crochet réconfortant par la Montbardoisie, avec au programme des copines, des gâteaux, des rigolades, des souvenirs de guerre et un acte de bravoure d'un héroïsme incommensurable : j'ai empêché un chat de flamber. 

Nota Bene : surveiller les bougies d'ambiance quand on a un félin à poils longs qui pose son arrière-train n'importe où. Parce que la queue d'un félin à poils longs sur une bougie d'ambiance, ça fait assez vite torche, en fait.

Et voilà. Ce matin, lever au chant du coq pour pâtisser. Les 40 ans, je vais les sentir passer niveau restos, gâteaux et soufflage de bougies à la chaîne pendant les 8 jours à venir.
Du coup j'ai pas eu le temps d'aller à la piscine.
Du coup je vais aller courir un peu.
Du coup j'ai pas le temps de faire une chronique.

Ah ben si, finalement.

Rose 

Publicité
Commentaires
M
Comme tu as raison... Je suis persuadée en effet que c'est pour dire "ouais allez on vous accorde l'accord comme ça vous pourrez pas dire qu'on vous refuse une certaine égalité". Hypocrite à don'f les zhoms'. Je me demandais pourquoi auj j'ai sorti à notre douce collègue adorée d'à côté le titre de ton article ! Un effet de l'inconscient je suppose. On va dire que je veux me rendre intéressante en sortant une loc. latine mais je la connaissais pour de vrai C. !!! <br /> <br /> <br /> <br /> NB : ouf pour la bestiole :o)
L
pour ceux que ça intéresse.... le chat va bien ... elle s'est meme pas rendue compte de ce qui se passait....<br /> <br /> signé le propriétaire du chat....<br /> <br /> <br /> <br /> note : aucun animal n'a été blessé pendant la rédaction de ce post
R
Auteure, je n'aime pas, à l'oral on ne fait pas la différence (sauf à mettre un ou une devant). On a l'impression que les auteurs condescendants nous ont accordé ce "e" muet pour qu'on la ferme. Alors je préfère prendre de la hauteur et militer pour la scribouillarde, l'écriveuse, et l'autrice. Après tout, on dit un acteur une actrice. Un auditeur une auditrice. Un auteur une autrice, je suis sûre qu'on peut s'y habituer ! ;-)
M
Même si je déteste la féminisation systématique des masculins... Je sais j'ai un ptit côté macho hihi. Le pire c'est "écrivaine". Il y a quelque chose de moche dans "-vaine". Au masculin ça ne m'a jamais choquée mais au féminin je bloque. Merci de ton billet. Mais le chat alors, il a eu son trophée roussi ? Hihi.
Publicité
Archives
Publicité