Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le syndrome de l'hibiscus
17 décembre 2011

Une pause

Il y a un an, un marchand ambulant s'immolait en Tunisie et c'était le début du "Printemps arabe". Aujourd'hui les islamistes sont au pouvoir après des élections démocratiques et l'Occident tire la gueule.

Ca fait 27 ans que les Restos du Coeur distribuent des repas à ceux qui n'ont plus rien, "sans idéologie, discours ou baratin". De plus en plus, ceux qui n'ont plus rien sont rejoints par ceux qui ont quelque chose, parce qu'avoir quelque chose ne suffit plus forcément pour vivre aujourd'hui. A peine survivre.

Aujourd'hui on vit sous la menace d'improbables agences de notation, dont le péquin moyen n'avait jamais entendu parler il y a quelques mois. Où étaient Standard & Poors ou Fitch Ratings quand le système bancaire s'est écroulé aux USA en 2008 ? On ne sait pas d'où elles sortent, qui y travaille ni comment, on ne comprend pas d'où leur vient ce pouvoir soudain de nous faire perdre notre "triple A" (qu'on a découvert il n'y a pas si longtemps, d'ailleurs). Mais on ne doute pas que faire flipper la planète soit une activité très lucrative. Est-ce que quelqu'un contrôle et note les agences de notation ?

Hier et avant hier la France a été balayée par une tempête, une vraie, qui avait un prénom : Joachim. Vue de chez moi, elle m'a retourné un parapluie et ruiné un brushing, guère plus. Je sais qu'il y a eu plus de dégâts sur les côtes bretonnes et normandes, mais... aux Philippines, pendant ce temps-là, une tempête, une vraie qui avait un prénom - Washi-, a fait 180 morts et 400 disparus. Ce n'est qu'un premier bilan.

D'accord. On arrête.chat

Un thé Big Ben.
Deux clémentines corses.
Des tartines grillées beurrées.
Une papillotte. Ou deux.
Un plateau, un lit, une couette, un bon bouquin.
Et pas de radio. Ni de télé. Ni de journal.

Juste un petit-déjeuner en paix, pour une fois.

Rose

Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
Publicité