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Le syndrome de l'hibiscus
3 octobre 2011

Jamais sans mes frites

A partir d'aujourd'hui, dans les cantines scolaires de plus de 80 couverts/jour c'est restriction de frites. Non pas qu'il y en aura moins dans l'assiette mais l'assiette elle même se fera plus rare. Pas plus de quatre "repas frites" sur 20 repas consécutifs. Si on fait le calcul on saute un "jeudi frites" toutes les cinq semaines. Ce qui va considérablement rendre service à nos écoliers. Avec une mesure aussi drastique c'est sur, nos gamins seront moins gros, plus en forme, étudieront mieux...

Pour compenser cette mesure d'utilité publique, la pain sera mis en "libre distribution". On se rassemble et on applaudit bien fort : un jeudi toutes les cinq semaines les élèves demi pensionnaires mangeront une salade de carottes râpées, une rondelle de tomate (la déco pour les cantines chicosses ), des lentilles/brocolis/choux fleurs/épinards?, un produit laitier et/ou une pomme... Et dix morceaux de pains chacun. Six millions de gosses qui sont tout de même "les forces vives de la nation" seront bourrés de pain un jeudi sur cinq. Une avancée considérable en somme.

Avec un peu de chance et de persuasion ils pourront le tartiner de mayo ou de ketchup en ayant fait une "entente préalable" avec "la dame de la cantine", parce que les sauces ne seront plus en libre service.

Alors, comment dire... vive les frites! Au pire, hein, on leur fait de la soupe le soir.

Julie.

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Commentaires
F
Moi j'ai la frite, surtout quand mes papilles républicaines se réjouissent des saveurs de ce plat quasiment national qu'est le steak frites. <br /> <br /> National ô combien, ce plat bien tricolore est en effet pratiquement le plus consommé dans l'hexagone après le pot-au-feu et l'incontournable rôti d'agneau, de veau ou de porc du dimanche.<br /> <br /> National ô combien aussi, parce que les frites, après la promotion de la pomme de terre par Parmentier en 1771,sont nées à Paris sous la Révolution, en 1789 (merci Wikipedia).<br /> <br /> Ainsi, toucher à ce joyau gastronomique qui sert également de trait d'union d'amitié avec la Belgique,constitue une absurdité, car s'il était responsable d'obésité depuis le temps où on le sert de Marseille à Namur et de Rotterdam à Biarritz, cela se saurait. Et ça fait tout de même un bail.<br /> <br /> Mais il est vrai que l'amateur de steak-frites ne se goinfre pas de sucreries à longueur de journée, ne tartine pas son pain de mayo ou de ketchup, ne boit pas quotidiennement cinq ou six boîtes de coca, même light, ne mâche pas des gommes synthétiques et hyper caloriques...Ses enfants, sur le chemin de l'école, en croisant la boulangerie, ne lui réclament pas un croissant ou un pain au chocolat...<br /> <br /> On l'aura compris, je me fais l'avocat de la frite, mais, pour conclure ce petit commentaire, laisserai le faire Curnonsky (journaliste et prince des gastronomes) qui avait autant de talent que de goût:<br /> <br /> "Les pommes de terre frites sont une des plus spirituelles créations du génie parisien".
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