Touchables
Intouchables, le film avec Omar Sy et François Cluzet, a passé en France la barre des 12 millions de spectateurs un mois après sa sortie. Encore loin des Ch'tis ou de la Grande Vadrouille, mais ce n'est qu'un début.
Au début ce fut guimauve et Bisounours, tout le monde encensait cette belle histoire, sauf les habituels empêcheurs de se faire du bien en rond et je ne les citerai pas parce que je ne veux pas leur faire de pub.
Et puis le film a commencé à marcher. Et les critiques ont commencé à pleuvoir. Je recommande particulièrement cette analyse philosophique parue dans Libé : sur le coup j'ai cru que c'était un faux article, une bonne blague, un clin d'oeil au charabia pseudo psycho-socio prout prout que servent les gens persuadés de leur importance et de leur intelligence.
Mais non en fait. Ce n'était pas une blague.
Le meilleur reste à venir : comme tout bon film français qui se respecte, Intouchables a été présenté Outre-Atlantique et un remake est déjà prévu. Sauf que les premières projections à la presse ont été désastreuses. Les Américains ont détesté ce qu'ils considèrent comme... une oeuvre raciste...
Les bras m'en tombent.
Comme je m'en voudrais de cautionner un film aux propos douteux, au risque de passer pour une basse-du-plafond-qui-ne-se-rend-même-pas-compte-qu'elle-se-fait-manipuler, je vais m'en tenir aux daubes certifiées, de celles qu'on trouve sur l'excellent site Nanarland, à l'instar de Mega Shark versus Giant Octopuss, sorti en 2009. Uniquement en vidéo, je précise. Et dont voici un extrait parlant (hum) :
MORNING STAR : Giant shark vs mega octopuss
Cela dit, il est fort possible que les esprits supérieurs considèrent cette création comme une symbolisation de la théorie de l'évolution et de la supériorité de la Nature sur l'Homme.
Non ?
Rose