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Le syndrome de l'hibiscus
31 août 2011

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Désolée de vous embêter avec mes obsessions, mais je ne vous cache pas que cette semaine, je vais avoir du mal à me concentrer sur autre chose que... moi. Pour ceux et celles qui n'auraient pas suivi ou qui découvriraient ce blog aujourd'hui (c'est pas trop tôt !), j'ai quitté ma Bourgogne natale lundi pour m'installer à Pontoise, avec à la clef un nouveau job à partir de jeudi.

Autant vous dire que les considérations sur l'actualité et les remarques spirituelles spéciales "soirées mondaines" ne sont pas à l'ordre du jour. Non, là, je suis dans le bassement matériel, le viscéralement perturbé, l'intrinséquement décalé.

Comme à mon habitude, je dois lutter contre mon moi profondément psychotique qui aurait voulu qu'en deux jours, je parcours à pied chaque centimètre de chaque rue de Pontoise et de Cergy, j'aille au cinéma au moins trois fois, je passe voir la Tour Eiffel, je sorte en bande avec mes nouveaux amis et je perde 10 kilos.

La réalité ressemble plus à mon moi flottant (oui je sais, c'est un nouveau concept psychanalytique que je développe depuis quelque temps). Ca donne :

-Un premier contact avec l'autochtone à l'office de tourisme (l'endroit où se cachent les plans des villes, sauf que là il y avait rupture de stock) : un monsieur poilu qui cherchait des renseignements sur les lignes de bus, comme moi ! Un nouvel arrivant aussi ? Que nenni, le monsieur habite de l'autre côté de l'Oise depuis 20 ans et se demandait comment aller à Cergy. Bon. Il y a plus à l'ouest que moi.

P1120270-Des bancs bizzaroïdes boulevard Jean-Jaurès. Pour le premier j'ai cru à un effondrement de terrain. Mais tous les bancs le long de la voie ont le même air penché, alors ça doit être volontaire. En fait, ils sont posés à l'horizontale sur une rue en pente. Spécial.

-Une bassine à linge sale en plastique crème, choisie après de douloureuses tergiversations au Leclerc du coin. Bien évidemment, elle ne tient pas dans mes placards. Si ça intéresse quelqu'un, c'est 5,90 euros, livraison à mon prochain passage chez vous.

- Une eau du robinet totalement infecte, genre eau de piscine en fin d'après-midi. Hors de question que je massacre mes thés Mariage Frères payés la peau des fesses avec cette bouillasse. Du coup me voilà avec des packs d'eau minérale stockés dans un coin de la chambre, très classe niveau déco.

-Une brave flemme de fin d'après-midi.

- L'abandon officiel d'Andrej dans une vigne de Saint-Romain (voir Comment j'ai tué Andrej), car le texte est à l'heure actuelle dans mon ancien ordinateur, celui qui me sert juste de machine à écrire, chez mes parents, à 350 km de la Pontoisie. Tant pis, de toute façon je suis nulle en polar. Enfin quand même, le vélo électrique aurait été utile, les rues sont sacrément en pente ici.

- Un petit-déjeuner et un déjeuner sur ma co-terrasse au soleil, tandis que les cloches de Notre-Dame ding-donguaient à tout va.

Pour vendredi, je ne vous promets rien. Première journée de boulot jeudi, j'aurai bien des choses à raconter à moins que le devoir de réserve ne me neutralise...

Rose

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