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Le syndrome de l'hibiscus
25 août 2011

I love Pontoise

95PontoiseCher(e)s lecteurs(trices),

à l'heure où vous lisez ces lignes, je suis quelque part sur la route pour Pontoise. Enfin j'espère. 

L'été dernier, je me la suis coulée douce pendant deux mois à New York ; d'ailleurs par pure nostalgie mal placée, je mets ici et dans la colonne de droite l'adresse du blog que je tins durant cette période bénie. A l'époque j'ignorais tout du nuage de tags et du référencement, alors cette aventure est restée confidentielle et j'attends toujours qu'on me propose un poste de correspondante de presse ou de chroniqueuse ou de n'importe quoi qui me permette de m'installer glorieusement à NYC. 

D'ici à ce que ça arrive... J'ai accepté un boulot à Cergy-Pontoise, ce qui présente l'avantage certain :

-de me rapprocher de l'aéroport Charles-de-Gaulle et donc de l'aéroport JFK. Et donc de New York. Voire de Los Angeles. 
-de me faire bouger dans ma vie, avec application des préceptes bien connus : "Ni remords ni regrets", "Carpe diem" et "Va où le vent te mène".
-de pénétrer un nouveau milieu professionnel à un âge où on commence normalement à se retourner d'un air plus ou moins satisfait sur sa carrière (N.B : ce n'est pas parce que j'emploie le verbe "pénétrer" que cette phrase a forcément un sens graveleux).

Le revers de la médaille, c'est qu'il faut y aller.

Cet été, j'ai vidé mon chez-moi avec enthousiasme, j'ai potassé la carte de Cergy-Pontoise, les guides touristiques sur Cergy-Pontoise (oui, ça existe!) et la liste des associations de Cergy-Pontoise, résolument et dynamiquement.

J'ai évité de penser que peut-être je ne remettrais jamais les pieds dans mon chez-moi ; que j'abandonnais ma chère Comédie des Remparts et tous les gens formidables avec lesquels j'ai pris tant de plaisir à jouer (il était une fois... ici); que je n'aurais sans doute pas le temps d'organiser ma "grande tournée d'adieu" pour voir tous mes amis avant mon départ ; que j'aurais tellement préféré rester là, les pieds cloués au sol par des racines profondes.

Et puis, il y a deux jours, j'ai commencé à y penser. Sales petites pensées, faisant naître de sales noeuds désagréables hérissés de pointes dans mon ventre.

Et puis, aujourd'hui, c'est l'opération déménagement, avant l'installation lundi.

Alors là, en ce moment, j'y vais, j'y suis, j'en repars éventuellement. Concentrée sur ma nouvelle vie et ma nouvelle ville.
Ni remords ni regrets.
Carpe Diem.
Va où le vent te mène.

I love Pontoise.

Rose

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Commentaires
R
Merci ma Julie, je tiens bon la rampe. No problemo pour les chroniques, on garde le rythme normal. D'ailleurs, j'ai déjà une idée assez précise de ce que je veux écrire pour samedi... ;)
J
Bien joué Rose. Changer, bouger, c'est courageux je crois. Tu vas très vite penetrer d'autres milieux, d'autres ambiances, et à toi plein d'emotions. Bon demenagement,pas de larme, pas de regret, la vie c'est ça. je prends deux jours de suite si ça t'arrange. bisous ma jolie.<br /> JJ
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